Démêler le vrai du faux : alcool + grossesse

7 septembre 2016

en collaboration avec Santé publique France

J’inaugure aujourd’hui, une nouvelle série de posts vous relatant mon expérience par rapport à des points clés sur la maternité, la grossesse, etc… Parce que je me rends compte que je vous ai parlé pas mal de mes expériences de mamans sous forme d’anecdotes (drôles ou pas!) et de ma période 2 en 1 (par exemple souviens-toi) mais que j’ai totalement fait l’impasse, par exemple sur le jour J du démoulage (et OMG y’en a des trucs à dire), mon expérience de l’allaitement (qui a pourtant duré 16 mois), et plein d’autres sujets … Ça me permettra de me replonger dans ces souvenirs …
grossesse maternité photographie

Pour commencer, j’enfile mon costume de super maman (avec des pouvoirs de science infuse avec l’aide de Santé publique France) et je vous dis tout sur l’alcool pendant la grossesse (et l’allaitement).
Santé Publique France m’a donc proposé de vous parler de ce sujet et je me suis dit que si je peux ne serait-ce en éclairer qu’une seule d’entre vous, ça serait cool (ou même une visiteuse atterrie ici via Google).

C’est bien connu, on se chouchoute pendant la grossesse, qu’on aime ça ou pas. On se masse le ventre avec des huiles en prévention des vilaines vergetures (et d’après mon expérience franchement si ça marche !), on prend parfois des vitamines (moi j’ai fait la mauvaise élève sur ce coup), on refourgue la corvée de litière du chat à son homme, on se tartine de crème solaire car le masque de grossesse nous fout les chocoboules, on réduit sa consommation de café, … La liste est longue ! Bref on fait gaffe à tout ce qu’on peut (d’ailleurs des fois c’est un peu limite) ! Et l’alcool ?

look enceinte grossesse robe longue new look

Déjà soyons clair : On boit zéro goutte d’alcool. Voilà.

On est tous au courant qu’alcool égal fiesta mais aussi danger de se mettre à danser nue, danger au volant, et danger pour la petite chose qui grandit dans le ventre de maman. Le package alcool + grossesse ça peut être entre autre fausse couche, accouchement prématuré, retard mental ou physique, syndrome d’alcoolisation fœtale (cas rare) et j’en passe … Ça refroidit hein ? Bien sûr les conséquences cconséquences sont différentes selon la fréquence et l’intensité de consommation, mais aussi de la sensibilité de la maman et du futur bébé à l’alcool.
Je pensais que c’était bien ancré. Et pourtant des études montrent qu’une petite piqûre de rappel serait bienvenue !
Seulement 25% de la population sait que l’alcool est dangereux pendant la grossesse, quelle que soit la quantité, et 37% pense que les risques n’apparaissent qu’à partir d’une consommation d’un verre par jour ! C’est dingue !
En vérité, on ne sait pas aujourd’hui à partir de quelle quantité la consommation d’alcool est dangereuse pour bébé. Donc principe de précaution : on n’en boit pas du tout.
Et je ne comprends pas que certains sites de saté connus vers lesquels beaucoup de futures mamans se tournent (moi y compris !) note dans un de ses articles, je cite « Comme pour le tabac, l’abstinence semble donc préférable (jusque là ok) même s’il ne faut certainement pas culpabiliser si l’on boit (euh un peu si quand même ?), en quantité raisonnable (tu rigoles ou quoi?), de temps à autre (mais nooon !). Rien ne vous empêche donc de fêter ce merveilleux événement autour d’une coupe de champagne… à condition de ne pas en abuser. »
Rares sont les mères vraiment dépendantes à l’alcool (et ça c’est un autre sujet),. Vous trouvez que c’est un sacrifice incommensurable de fêter un événement avec un jus de fruit, vous ? Si vous cherchez de vraies infos fiables, tournez-vous vers ce site.

Je ne vous apprends rien : l’alcool passe dans le sang du bébé via le placenta. Souvent on s’imagine que la machine surpuissante de la nature (qui fait quand même un truc déjà dingue !) peut également faire en sorte que le placenta fasse office de filtre. Hélas faut pas trop lui en demander à dame nature ; rapidement, il y a autant d’alcool dans le sang du bébé que dans celui de la mère. Hé oui !
Autre idée reçue : le vin et la bière sont moins nocifs que les alcools forts : faux (ça j’avoue que je ne le savais pas!) ! On trouve la même quantité d’éthanol (environ 10g) dans un verre standard de vin, de whisky, un demi de bière etc.
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Pas toujours évident de garder son secret les 1ers mois, il faut trouver des parades : « je suis sous antibio », « j’ai mal à la tête », « je suis au régime »… pour les classiques ; souvent l’entourage qui pose déjà sa question sempiternelle à-quand-le-petit-deuz, comprend bien vite et les questions indiscrètes fusent … Alors faut être plus malignes, jouer la comédie, prendre le verre et l’échanger discrétos avec son mari qui a fini le sien (et on se trompe pas avec le môme d’à côté !)…. Rusons !

Vous connaissez surement le remède de grand-mère qui prétend que boire de la bière activerait la lactation ? Eh bien faux aussi ! Plus le bébé tète et plus les seins produisent du lait tout simplement. Il est donc recommandé d’éviter de boire, ou bien si ce n’est pas possible de le faire après la tétée. Vous trouverez plus d’infos là-dessus ici aussi. Moi j’avais continué sans alcool et toute tristounette que Lily-Rose ait lâché le néné, j’ai enfin bu boire une bière ! Désirée depuis 2 ans, je l’ai savourée je peux te dire !

Alors dites-moi vous êtes bonnes élèves ? Vous saviez ? Racontez-moi !

Et les souvenirs avec mes anciens posts grossesse c’est ici !

5 Comments

  • Marine 7 septembre 2016 at 13:26

    Nan mais MERCI !

    J’ai totalement halluciné pendant ma grossesse le nombre incensé de personnes qui me disaient « rho allez boit un petit verre ça fera pas de mal » j’étais en guerre perpetuelle en soirée contre ces fous qui me « forcait » (quand on est enceinte on exagère tout !) à prendre ne serait-ce qu’une gorgée !
    Ça me fatiguait de rendre des comptes, il était hors de question pour moi de prendre le moindre risque, et la capacité des gens à se rendre à motié sourd quand on explique ça m’a tout bonnement glaçé !

    Au bout de quelques mois c’était le papa qui se chargeait de défendre la santé de notre bébé.

    Les chiffres m’étonnent donc peu et pourtant je trouve ça fou…

  • Soizic 7 septembre 2016 at 14:41

    Pour la grossesse je savais, et autant pour ma Little L. qu’en ce moment pour le petit deux’ je suis trèèèès bonne élève puisque je ne bois pas une goutte d’alcool et j’ai arrêté de fumer complètement. En revanche pour ce qui est de l’allaitement, je n’ai pas eu ce problème avec Little L. car cela s’est mal passé et nous sommes passées au biberon très rapidement. Mais l’envie d’allaiter mon petit bout qui arrive est très présente et j’avoue que le barbu m’ aussi parlé du remède de grand-mère avec la bière. Je vais lui faire lire l’article d’alcool-info-service à ce sujet. 🙂 Merci Jessica pour cette piqûre de rappel qui à mon sens restera TOUJOURS utile tant que toutes les femmes ne seront pas conscientes des ravages que peuvent faire seulement une coupe de champagne lors d’un mariage.

  • Stéphanie 7 septembre 2016 at 18:35

    La lecture de « Enceinte tout est possible » de la journaliste Renée Greusard est aussi très intéressante sur le sujet !

  • Ptitbout51 9 septembre 2016 at 22:36

    Et bien je suis une mauvaise élève! Professionnel dans le vin, enceinte, je m’autorisai 1 verre / semaine si j’avais l’ocassion de croiser un grand vin. Autour d’un diner car au travail, on recrache toujours… J’ai refusé un nombre incalculable de verres et était très étonné de la méconnaissance des personnes sur ce sujet.
    Je suis consciente des dégats lié à une consommation d’alcool mais quand l’ocasionnel est modèré, il n’y a pas de quoi en faire tout un plat. Il est aussi plus facile de véhiculer un message 0 alcool que de fixer des limites (difficile à établir).
    Bref, une piqure de rappel, ça fait du bien mais les femmes enceintes qui s’offrent un verre de vin de temps à autre ne sont pas pour autant de mauvaises mères ou des personnes inconscientes. En revanche, une femme enceinte qui fume me choque énormement!

    • Zess 10 septembre 2016 at 10:05

      Là je ne partage pas ton point de vue.
      Si tu es conscience des dégâts que peut causer l’alcool, tu sais aussi qu’on ne sait pas à partir de quelle quantité la consommation est dangereuse, donc même un verre semaine … Je ne vois pas ce qui est difficile de ne pas boire du tout (à moins d’être alcoolique évidemment mais c’est un autre sujet).
      Bien sur, si on n’était pas au courant, je ne suis pas là pour faire culpabiliser mais une fois qu’on est au courant, quel intérêt à continuer ? C’est prendre des risques inutilement …

      « En revanche, une femme enceinte qui fume me choque énormement! » => moi c’est l’inverse, je comprends leur frustration car il est beaucoup + difficile d’arrêter de fumer que de boire un petit verre de temps en temps 😉

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