Mes phrases dégoulinent.
Supposons que mon journal est une ville où les bagnoles sont des mots et les routes sont des phrases.
En fabriquant une route qui ne devrait être qu’un vulgaire chemin de campagne voire même une impasse, moultes idées me viennent à l’esprit
et se combinent entre elles. Je me retrouve, en fin de compte, avec une nationale peuplée de tous les quatre roues imaginables ; parfois même des bicyclettes se faufilent entre deux voitures.
Pour gérer tous ces éléments, j’insère des gendarmes qui régulent la circulation, c’est le boulot des virgules et compagnie.
Les métaphores … Je ne sais pas qui elles sont. Transformer le soleil en orange, la lune en citron et la terre en œuf pour apprendre le système solaire ; elles servent à ça.
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